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Pictogramme horloge Février 2014

La LCMSMS, qui n’est rien d’autre que l’HPLC (voire UPLC) couplée à un détecteur en spéctrométrie de masse en tandem (double spéctromètre de masse), est en passe de devenir la technique de référence pour le dosage de la plupart des paramètres en biologie clinique, et essentiellement en pharmacologie/toxicologie.

Le principe de la spéctrométrie de masse repose sur la détection d’analytes, après leur ionisation, en fonction de leur rapport masse/charge (m/z). L’utilisation de deux spectromètres de masse en tandem permet d’améliorer la spécificité de cette technique en comparaison à des détecteurs en simple spéctrométrie de masse. Ce principe améliore également la sensibilité des dosages, en réduisant les bruits de fond et les interférences.

Nous avons pu constater l’amélioration de ces deux critères (spécificité, sensibilité), lors du changement de notre technique de dosage des drogues (Amphétamines, cocaine, opiacés et canabinoides), en passant de la GCMS à la LCMSMS avec un gain d’au moins un facteur 10.
De plus, le système nous permet de réaliser une extraction en phase solide intégrée, et donc automatisée entrainant un meilleur rendement et une meilleure reproductibilté avec des volumes de prélèvements moindres.

Enfin, afin d’améliorer nos résultats pour ces dosages, et suite à la conférence de consensus au congrès de la SFTA (Saint Malo, juin 2013), nous avons procédé au changement des conditions préanalytiques depuis le 1er janvier 2014.
Les prélèvements, réalisés principalement sur tubes fluorés (ou héparinés), ne sont donc plus congelés, mais acheminés réfrigérés, à cause de l’importante dégaradation de ces drogues lors de la décongélation. Le fluorure de sodium permet une meilleure conservation dans les prélèvements, et surtout de la cocaine.