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Janvier 2020 
La HAS a actualisé en 2016 ses recommandations concernant le suivi et l’orientation des femmes enceintes, en fonction des situations à risque identifiées. Les examens biologiques y tiennent une place prépondérante.
Chronologie des examens biologiques
Nous mettons à votre disposition, en téléchargement au format pdf, cette frise récapitulative du suivi biologique de la femme enceinte.
Si 95 % des grossesses sont à bas risque de complications obstétricales ou maternelles, l’objectif du suivi de la grossesse est de dépister et prendre en charge les grossesses « à risque » et les pathologies intercurrentes.
Le niveau de risque doit être apprécié idéalement avant le début de la grossesse au cours d’une consultation gynécologique chez une femme qui exprime un désir de grossesse (« consultation pré-conceptionnelle), lors de la première consultation du suivi de grossesse, avant 10 semaines d’aménorrhée (SA) et à chaque consultation, mensuelle, de suivi de grossesse jusqu’au 9e mois ou l’accouchement.
Schéma de la multidisciplinarité nécessaire au suivi de la grossesse :
Place des biologistes et leurs rôles
Le biologiste : rôle d’information et de prévention
Le biologiste joue un rôle essentiel d’information des femmes, à chacune de ces étapes, notamment en ce qui concerne les risques infectieux (sérologies toxoplasmose, VIH, syphilis, Ag HBs), immunohématologiques (groupe sanguin, recherche d’anticorps anti-érythrocytaires) ou métaboliques (dépistage du diabète gestationnel, recherche d’une hémoglobinopathie…).
Il est également un acteur essentiel de diffusion d’informations de prévention des risques infectieux (recommandations de prévention des infections à Toxoplasma gondii chez les femmes séronégatives et des infections à cytomégalovirus chez les femmes séronégatives et séropositives pour ce virus ainsi que chez le conjoint).
Le biologiste : rôle d’acteur médical
La chronologie et la pertinence des examens biologiques prescrits au cours de la grossesse est appréciée par le biologiste et adaptée si besoin, après concertation avec le prescripteur (cf. frise chronologique).
Le dépistage d’une anomalie lors d’un bilan biologique réalisé au cours de la grossesse doit faire l’objet d’une information rigoureuse au médecin, assortie d’une prestation de conseil sur les examens complémentaires à réaliser.
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Sources
- Recommandations HAS : Suivi des femmes enceintes
- Synthèse HAS
- CNGOF. Prévention de l’allo-immunisation Rhésus D chez les patientes de groupe Rhésus D négatif Mise à jour de décembre 2017 des RPC du CNGOF de 2005.
