MUC1 nanopore Néphropathie

Retour à la liste
Code Eurofins Biomnis

MUC1N

Synonymes
  • ADTKD
  • MUC1
  • néphropathie tubulo-interstitielle autosomique dominante
  • 27dupC
Spécialité

Génétique


Intérêt Clinique

La néphropathie tubulo-interstitielle autosomique dominante (ADTKD) est l'une des maladies rénales monogéniques les plus fréquentes après la polykystose rénale autosomique dominante, représentant environ 5 % des troubles monogéniques à l'origine d'une maladie rénale chronique. ADTKD est causée par des mutations dans différents gènes, dont MUC1. On estime que la néphropathie tubulo-interstitielle autosomique dominante ADTKD-MUC1 affecte un à quatre individus par million d'habitants ; cependant, il s'agit probablement d'une sous-estimation, car le diagnostic est difficile. Le gène MUC1 a la particularité d'avoir une séquence nucléotidique de 60 nucléotides (20 acides aminés) répétée un nombre variable de fois (20 à 120) : le VNTR. Les variations pathogènes du gène MUC1 engendrent l'accumulation toxique de la protéine qui se retrouve mal repliée, dans le cytoplasme et génère une protéinopathie. La néphropathie tubulo-interstitielle autosomique dominante-2 (ADTKD2), due à une variation hétérozygote du gène MUC1 est caractérisée par l'apparition à l'âge adulte d'une fonction rénale altérée et d'une perte de sel entraînant une insuffisance rénale chronique aboutissant à une insuffisance rénale terminale se déclarant dans la sixième décennie. La biopsie rénale montre une néphropathie tubulo-interstitielle, parfois avec formation de kystes rénaux à la jonction corticomédullaire, bien que les kystes ne soient pas pathognomoniques de la maladie et ne soient pas un critère essentiel du diagnostic. Des traits cliniques plus variables peuvent être présents comme : l'anémie, l'hypertension, l'hyperuricémie et la goutte. Les caractéristiques sont aspécifiques et il existe une importante variabilité inter et intrafamiliale, ainsi qu'une pénétrance incomplète, ce qui peut gêner le diagnostic clinique (résumé par Stavrou et al., 2002, Wolf et al., 2004 ; revue par Devuyst et al., 2019). (Source OMIM). La technique de détection d'anomalie du gène MUC1 par long fragments permet une analyse exhaustive de ce gène (nombre de VNTR, identification de variant frameshift, dont la 27dupC). Elle peut être demandée en cas de néphropathie de type tubulo-interstitielle autosomique dominante, après un résultat d'exome négatif, ou en 1e intention en cas d'orientation clinique très forte (histoire familiale).

Pré-analytique
  • Aliquot spécifique pour cette analyse :  : Oui
Informations complémentaires

Conformément aux dispositions réglementaires, toute demande doit être accompagnée de l'attestation de consultation et du consentement éclairé du patient et de la prescription médicale
Réfrigérer l'échantillon si transport > 48H
Utiliser le bon de demande spécifique B12 : Génétique moléculaire constitutionnelle
Joindre les renseignements cliniques

Matériel spécifique disponible
  • S34 : Sachet
Documents à télécharger

Technique

Amplification par Long Range PCR, séquencage de longs fragments sur plateforme Oxford Nanopore Technologies

Délai

1 mois

Cotation
  • Référence RIHN : N350

Site réalisateur

Biomnis Lyon


Légende

RéfrigéréTempérature de conservation et de transport comprises entre +2°C et +8°C