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Pictogramme horloge Juillet 2016

Depuis mai 2015, un nouvel algorithme biologique de détection sérologique de la syphilis est préconisé par l’HAS.

A cette occasion, nous vous proposons 3 algorithmes d’interprétation clinique applicables en routine, en fonction des différentes techniques utilisées.

La syphilis est une maladie en forte recrudescence en France depuis les dernières décennies. Son diagnostic repose principalement sur la sérologie, d’où un rôle central du biologiste médical. En pratique, de nombreux marqueurs et de nombreuses techniques sont utilisés, de cinétique et d’interprétation difficile, avec des algorithmes décisionnels parfois peu clairs en routine.

De plus, le nouvel algorithme de détection sérologique de la syphilis préconisé par l’HAS en mai 2015 propose en 1ere intention un Test Tréponèmique (TT) automatisable, en méthode immunoenzymatique  et détectant la présence combinée d’IgM et d’IgG. Il remplace donc la classique association Test Non Tréponèmique (TNT) et TT (= VDRL/TPHA) comme examen de dépistage. Les avantages sont multiples:  automatisation, reproductibilité, tracabililité ; mais aussi augmentation de la sensibilité de la technique et précocité de détection des anticorps.  L’interprétation biologique  soulève quant à elle de nouvelles problématiques du coté des biologistes médicaux. D’un autre côté, la modification de nomenclature de ce nouveau TT en termes de remboursement n’est toujours parue au Journal Officiel, et de nombreux laboratoires utilisent encore en dépistage une association de ce TT/TNT.

Devant l’hétérogénéité des techniques utilisées par les différents laboratoires, nous vous proposons 3 algorithmes permettant de répondre à la majorité des situations cliniques en routine, ainsi que la conduite à tenir face aux différents résultats possibles.

Attention : ces algorithmes n’ont pas de valeurs de recommandations officielles et correspondent aux situations les plus fréquentes. Certaines situations peuvent nécessiter un avis spécialisé, notamment en cas d’antécédents de syphilis, de suspicion de VIH, de neurosyphilis ou de transmission materno-fœtale ; ou de contre-indication à la pénicilline G.