Les infections au cours de la grossesse (Tableau 1) peuvent être dues à Ureaplasma sp. et M. hominis (et probablement parfois, à M. genitalium).
Chez le nouveau-né, Ureaplasma sp. et M. hominis sont susceptibles d’entraîner des infections (cf. Tableau 2) ; la pathogénie de M. genitalium chez le nouveau-né reste mal connue.
Les trois espèces urogénitales peuvent être à l’origine d’infections extra-génitales chez les patients immunodéprimés.
Enfin, Ureaplasma sp. a été rapporté comme responsable d’infections articulaires.
Tableau 1 : pathologies de la femme enceinte associées à Ureaplasma spp. et Mycoplasma hominis
| Ureaplasma spp. | M. hominis |
Chorioamniotite / Infection intra-utérine* | + | ± |
Accouchement prématuré | + | – |
Retard de croissance intra-utérin | ± | – |
Avortement spontané | ± | ± |
Fièvre, endométrite du post-partum/post-abortum | + | + |
+ : association certaine ou rôle causal démontré
± : association non démontrée
– : pas d’association documentée
*U et Mh peuvent être responsables d’infections intra-utérines, mais une infection intra-utérine n’est pas systématique, même si des mycoplasmes sont retrouvés dans le liquide amniotique.
Tableau 2 : pathologies néonatales associées à Ureaplasma spp. et Mycoplasma hominis
| Ureaplasma spp. | M. hominis |
Prématurité, faible poids de naissance | + | – |
Bactériémie | + | + |
Pneumonie | + | + |
Méningite | + | + |
Dysplasie bronchopulmonaire | ± à + | – |
Hémorragie ventriculaire | ± | – |
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