Mycoplasma genitalium : Ce qu'il faut retenir | Eurofins Biomnis

U. urealyticum (U. parvum) et M. hominis 

  • Ne pas rechercher M. hominis, U. parvum ou U. urealyticum chez les patientes présentant des symptômes de cervicite, ni chez l’homme en cas d’urétrite.
  • La recherche par culture de M. hominis, U. parvum ou U. urealyticum n’est plus recommandée ; elle n’est plus remboursée par l’Assurance Maladie.
  • Seule la recherche d’U. urealyticum peut être envisagée chez un homme ayant des symptômes d’urétrite, en seconde intention, si aucun des agents étiologiques habituels d’urétrite (C. trachomatis, N. gonorrhoeae et M. genitalium) n’a été retrouvé. Dans ce cas, cette recherche doit s’effectuer par une technique moléculaire quantitative et spécifique d’espèce et la pathogénie d’U. urealyticum est envisagée si la charge virale est > 103 copies/mL.
  • La recherche de M. hominis et d’Ureaplasma spp. n’est plus remboursée que dans des produits d’origine pelvienne obtenus pas coelioscopie et dans le sperme (infection aiguë ou chronique ou exploration d’une éventuelle hypofertilité).

 

M. genitalium

  • La recherche de M. genitalium doit être réservée aux patients symptomatiques (urétrite, cervicite, infection génitale haute, anorectite) et aux partenaires sexuels actuels de ces patients symptomatiques ;
  • Y associer la recherche de sa sensibilité aux macrolides (azithromycine) ; ces examens sont désormais pris en charge par l’Assurance Maladie.
  • Ne pas rechercher M. genitalium parallèlement aux autres agents responsables d’IST, dans le cadre du dépistage de patients asymptomatiques ;
  • Si un patient asymptomatique est néanmoins dépisté positif à M. genitalium : le biologiste ne doit pas rendre ce résultat. En effet, il convient de ne pas traiter le patient, ni tester la/le/les partenaire(s), après s’être assuré qu’ils sont exempts de symptômes.
  • Pour le traitement présomptif de symptômes d’urétrite, de cervicite, d’infection génitale haute et d’anorectite, préférer la doxycycline (200 mg par jour pendant 7 jours) à l’azithromycine (azithromycine 500 mg le 1er jour puis 250 mg/j, les 4 jours suivants). Si le traitement peut être différé, attendre les résultats du diagnostic et de la recherche de résistance aux macrolides et traiter par azithromycine ou moxifloxacine (400 mg/j pendant 10 jours) selon les résultats de cette recherche.
  • Il est recommandé de réaliser un test de contrôle par TAAN, 3 semaines après la fin du traitement, pour vérifier la guérison.

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