Cancer ≤ 1 cm, sans atteinte ganglionnaire pré- ou per-opératoire (N0), sans extension extra-thyroïdienne et sans lésion suspecte contra-latérale (T1AN0)
Dans ces cancers à faible risque de récidive, la lobectomie est mise en balance avec une surveillance active ou un traitement par radiofréquence. L’avantage de la lobectomie par rapport à la thyroïdectomie est que 70 % des patients n’auront pas besoin d’hormones thyroïdiennes, mais il existe un risque de 40 à 60 % de devoir recourir à une thyroïdectomie dans un second temps.
Une surveillance active est préconisée chez les patients ayant une tumeur unique Eu-TIRADS 5/Bethesda V/VI ≤ 10 mm, sans atteinte ganglionnaire. Cette attitude est privilégiée chez des patients de plus de 60 ans, ayant un nodule unique à contours nets à l’échographie, sans ganglion, et par une équipe expérimentée. Elle est à éviter chez des patients jeunes (de moins de 18-20 ans) ayant une suspicion d’extension, dont la tumeur est proche de la trachée ou du nerf récurrent, N1 ou M1, ayant un sous-type agressif et effectuée par une équipe peu expérimentée.
Dans les cancers de 1 à 4 cm, cN0, sans extension extra-thyroïdienne et sans lésion suspecte contra-latérale, la lobectomie est mise en balance avec une thyroïdectomie ;
Dans les cancers avec adénopathies (cN1) et/ou extension extra thyroïdienne et/ou lésions suspectes contra-latérales et/ou T3 ou T4 (> 4 cm), une thyroïdectomie est indiquée avec curage ganglionnaire.