Les carcinomes réfractaires à l’iode | Eurofins Biomnis

Ils représentent moins de 10 % des cancers thyroïdiens et sont ainsi définis :

  • maladie qui ne fixe pas à la scintigraphie iode (scintigraphie blanche),
  • maladie qui s’aggrave (sur l’élévation de la Tg ou à l’échographie ou sur la TDM) dans les 6 mois après une cure d’iode,
  • maladie qui persiste après un traitement par dose maximale de 600-800 mci d’iode.

Leur prise en charge est à adapter au patient, à la tumeur et à l’évolution dans le temps, en mesurant la balance bénéfice/risque.

 

Chez les patients asymptomatiques dont la maladie est stable, une surveillance active est instaurée avec imagerie à 3 mois, puis à 6 mois et dosages réguliers de Tg et Ac anti-Tg. Si la maladie progresse, un traitement locorégional est préconisé en cas de lésion unique ou un traitement systémique en cas de lésions multiples (thérapie ciblée par lenvatinib ou sorafenib). La nouveauté est de proposer le cabozantinib en 2e ligne de traitement.

 

Chez les patients symptomatiques, la stratégie est la même qu’en cas de maladie évolutive chez les patients asymptomatiques.

La recherche d’une mutation de BRAF est recommandée car, chez les patients ayant un cancer métastatiques muté BRAF, un traitement ciblé anti-BRAF peut restaurer la sensibilité à l’iode.

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