Il s’agit des conséquences d’un excès de radicaux libres dû à un déficit d’adaptation (génétique ou nutritionnel) en anti-oxydants, pouvant être à l’origine de lésions biochimiques et de dégâts cellulaires et tissulaires.
Les radicaux libres
Les radicaux libres regroupent toutes les espèces chimiques (atomes, groupes d’atomes ou molécules) possédant un électron libre non apparié sur leur orbitale externe. Cet électron libre leur confère trois grandes propriétés : durée de vie très courte (10-3, 10-4 secondes), réactivité importante, très grande instabilité.
De fait, les radicaux libres vont toujours chercher à se stabiliser, en arrachant un électron libre aux structures environnantes pour former un doublet électronique. Ils forment ainsi dans l’organisme de nouveaux radicaux libres et, s’ils sont produits en grande quantité, peuvent entraîner des dégâts moléculaires.
Les espèces réactives à l'oxygène
Les espèces réactives de l’oxygène (ROS) sont formées à partir du métabolisme de l’oxygène, soit à partir d’un gain d’énergie (excitation de l’O2 par les UV, la chaleur, les rayons gamma…), soit à partir d’un gain d’électron (réduction métabolique de l’O2).
En agissant sur l’O2 moléculaire, les UV, la chaleur ou les rayons gamma entraînent une modification de sa conformation électronique, conduisant à la génération d’un Oxygène singulet (état excité de l’O2), extrêmement réactif, de durée de vie très courte, diffusant très facilement et dont les cibles sont les acides nucléiques et les protéines.
Le processus de gain d’électron va entraîner la réduction partielle de la molécule d’oxygène formant tout d’abord l’anion superoxyde, qui va ensuite se dismuter dans l’organisme pour former le peroxyde d’hydrogène, molécule très oxydante, très toxique et diffusant facilement, pouvant entraîner la formation de radicaux hydroxyles, toxiques en présence de fer (réaction de Fenton).