Stress oxydatif - La production de radicaux libres | Eurofins Biomnis

L’oxygène est un élément vital : son utilisation au cœur de la cellule, dans la mitochondrie, génère de l’énergie à partir des nutriments apportés par l’alimentation.
Lors de ce processus, dit de phosphorylation oxydative, l’oxygène capte des électrons et passe ainsi par des états successifs très instables : les espèces réactives de l’oxygène ou ROS (Reactive Oxygen Species).

Au cours de ce cycle, une très faible quantité de ROS s’échappe des mitochondries ; à leur tour, elles vont capter l’électron qui leur manque, aux dépens d’une molécule qui va, de ce fait, être oxydée. Ce processus de phosphorylation oxydative est physiologique, tant qu’il reste contenu.

 

En effet, une production basale de radicaux libres est nécessaire à de nombreuses fonctions cellulaires : phagocytose, régulation du cycle cellulaire, immunité antitumorale, immunité non spécifique, contraction musculaire, modulation de l’expression de gènes, transmission de signaux cellulaires (modulant les cascades de protéines kinases), prolifération cellulaire, apoptose, activation de facteurs de transcription redox-sensibles.

Les radicaux libres sont-ils des espèces toxiques ?

Les radicaux libres ne sont donc pas que des espèces toxiques, mais interviennent à faible concentration, dans de nombreuses fonctions métaboliques. Cette production doit exister, mais ne pas s’emballer.

Ainsi, le bon fonctionnement de l’organisme dépend de l’équilibre de la balance entre la quantité de radicaux produits et la capacité de contrôle des systèmes anti-oxydants apportés par l’alimentation (antioxydants exogènes) ou produits par les cellules (antioxydants endogènes).

Tout déséquilibre entraîne la production d’une quantité trop importante de ROS : c’est le stress oxydatif (ou stress oxydant) (SO).

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