Campus Biologie fonctionnelle et préventive – Eurofins Biomnis

Qu'est-ce que la biologie fonctionnelle et préventive ?

Nous connaissons la biologie telle qu’elle est pratiquée dans nos laboratoires en ville ou à l’hôpital, utilisée pour doser notre glycémie, notre cholestérol ou tout autre marqueur de maladies aiguës ou chroniques.

Mais savez-vous qu’il existe des marqueurs pertinents et prédictifs, permettant de détecter des facteurs de risque de maladies chroniques, comme une inflammation à bas bruit, un dysfonctionnement thyroïdien alors même que la TSH est normale, une dysbiose intestinale ou une carence en micronutriments essentiels au fonctionnement cellulaire ?

Des troubles du sommeil, un état dépressif, des troubles digestifs… Tous ces symptômes peuvent être prévenus en agissant de manière préventive et fonctionnelle.

Si l’on considère les bases de la biologie préventive et fonctionnelle, sa définition pourrait être l’analyse de biomarqueurs capables de renseigner sur l’état des fonctionnalités cellulaires, tissulaires et organiques et nous permettre d’être dans une démarche de santé prédictive, préventive, personnalisée et participative. La biologie préventive ou fonctionnelle, en étant étroitement liée à la micronutrition, a tout son intérêt pour objectiver nos déséquilibres, les comprendre et ainsi prévenir les symptômes pathologiques.

Les bases biologiques et physiologiques sont les suivantes : face aux potentielles agressions de l’organisme comme une mauvaise alimentation, une infection, un stress, l’organisme s’adapte grâce aux outils dont il dispose, notamment les micronutriments, pour développer des mécanismes de protection cellulaire ou protéger notre système métabolique.

Les processus pathologiques identifiés en biologie fonctionnelle

Trois grands processus pathologiques sont mis en cause en biologie fonctionnelle : le stress oxydatif, l’inflammation de bas grade et l’hyperperméabilité intestinale, avec le rôle prépondérant du microbiote.

Ces mécanismes sont à l’origine de maladies chroniques tels que le syndrome métabolique, les troubles de l’humeur, les insomnies, le syndrome pré-menstruel, les troubles digestifs, les problèmes de poids, des maladies auto-immunes…

Or, un grand nombre de ces affections chroniques peuvent être prévenues par une approche micronutritionnelle.

Les bilans indicateurs des processus pathologiques

Devant l’intérêt grandissant pour cette médecine préventive, prédictive, personnalisée et participative, des panels de dosages biologiques (Bilans Juvenalis) ont été développés pour rechercher des dysfonctionnements et ainsi pouvoir proposer des solutions d’accompagnement à des déséquilibres, des déficits ou des carences, notamment grâce à la micronutrition.

Certains panels proposent une approche globale (BasiCheck, MiniCheck) ou ciblée vers un intérêt particulier (mieux vieillir : AgeCheck FemmeAgeCheck Homme, OxyCheck ; bien se nourrir : NutriCheckVitamines, Minéraux), d’autres sont plus adaptés aux symptômes ressentis (troubles digestifs : DigestCheck ; troubles de la fertilité : FertiCheck Homme, FertiCheck Femme ; problèmes dermatologiques : DermaCheck) ou à des situations particulières qui nécessitent d’être vigilants (végétariens, végétaliens : VeggieCheck).

Zoom sur le microbiote intestinal

Le microbiote est l’ensemble des micro-organismes retrouvés dans une flore. Il n’y a donc pas un, mais des microbiotes : intestinal, oral (ou buccal), vaginal, cutané, de l’estomac…

Si le microbiote intestinal est très riche, seule une répartition équilibrée des espèces bactériennes lui permet d’assurer l’ensemble de ses fonctions. Cet équilibre, où cohabitent un microbiote favorable et un hôte en bonne santé, définit l’eubiose. Mais il est fragile et de nombreux facteurs intrinsèques (stress, infections…) et/ou extrinsèques (antibiotiques, chimiothérapies, modification du régime alimentaire…) peuvent le perturber, aboutissant à un état de dysbiose.

Compte tenu des nombreuses connexions immunes, endocrines ou métaboliques de l’intestin et de plusieurs organes, en particulier le cerveau, des altérations du microbiote intestinal ont été associées à diverses pathologies.

 

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