Qu'est-ce que le stress oxydatif ?
Il s’agit initialement d’un phénomène physiologique qui permet à l’organisme de détruire des agents pathogènes extérieurs, phagocytés par des globules blancs. Il résulte de l’utilisation de l’oxygène par la mitochondrie dans la chaîne respiratoire ; à chaque étape de cette chaîne s’échappent 1 à 2 % d’espèces réactives de l’oxygène (également de l’azote) qui ont un potentiel oxydant important. En cela, elles peuvent être délétères.
Lorsque ce phénomène est dépassé, s’instaure un processus pathologique. Les principaux facteurs générateurs de stress oxydatif sont la pollution, le tabac, des rayonnements et une alimentation déséquilibrée.
Physiologiquement, l’organisme met en place des mécanismes de défense antioxydante, s’il possède, de la même façon, les bons outils (oligoéléments, micronutriments…). Il peut néanmoins être dépassé.
Les conséquences du stress oxydatif
Les conséquences d’un stress oxydatif sont l’oxydation des protéines, qui deviennent non fonctionnelles, des acides nucléiques qui subissent des mutations potentiellement à l’origine d’un cancer, et des lipoprotéines, principalement les LDL qui, lorsqu’elles sont oxydées, ne sont plus éliminées selon le processus d’épuration physiologique habituel, mais phagocytées par les macrophages qui se transformant en cellules spumeuses, à l’origine d’une athérosclérose délétère.
Comment évaluer son niveau de stress oxydatif ?
Pour évaluer notre niveau de stress oxydatif, nous disposons de marqueurs biologiques : le cuivre, le sélénium et le zinc qui sont des cofacteurs des enzymes intervenant dans le cycle du glutathion (celui-ci ne peut être dosé car il nécessite une conservation à – 80 °C, difficile à obtenir dans les laboratoires de routine), les vitamines C et E (ayant un pouvoir anti-oxydant), les enzymes GPX et SOD et, surtout, les LDL oxydées.