L’intérêt de la biologie préventive réside dans l’analyse de biomarqueurs capables de renseigner sur l’état des fonctionnalités cellulaires, tissulaires et organiques et nous permettre d’être dans une démarche de santé prédictive, préventive, personnalisée et pertinente.
Le vieillissement est inéluctable, mais vieillir en bonne santé est ce à quoi nous aspirons tous. Nous savons qu’une alimentation équilibrée, qu’une activité physique régulière et adaptée sont des éléments essentiels au maintien de notre santé. Mais nous ne sommes pas tous égaux en termes d’équilibre ou déséquilibre métabolique.
La biologie préventive ou fonctionnelle, en étant étroitement liée à la micronutrition, a tout son intérêt pour objectiver nos déséquilibres, les comprendre et ainsi prévenir les symptômes pathologiques.
Certes, la biologie « conventionnelle » objective des dysfonctionnements d’organe et a toute sa place dans la démarche médicale. Mais elle ne nous permet pas d’explorer le fonctionnement de notre organisme à l’échelle de la cellule et de son environnement ; elle ne nous informe pas sur notre degré de stress oxydatif, notre état micronutritionnel, une inflammation de bas grade, une éventuelle hyperperméabilité intestinale ou un dysfonctionnement mitochondrial qui précèdent et peuvent entraîner la survenue de maladies chroniques.
En quelque sorte, la biologie conventionnelle explore la partie immergée de l’iceberg, mais un bilan standard « normal » ne signifie pas que notre organisme fonctionne de façon optimale, car il peut compenser longtemps et silencieusement un ou des déséquilibres… jusqu’à ce que la maladie se déclare.
D’où l’importance de détecter précocement ces déséquilibres, afin d’agir de manière préventive et éviter la survenue des symptômes.
La biologie fonctionnelle ou préventive permet d’objectiver ces dysfonctionnements grâce à un interrogatoire minutieux prenant en compte l’alimentation, le mode de vie, le niveau de stress, l’activité physique, le sommeil… et des analyses de biologie fonctionnelles ciblées.
Les évidences s’accumulent sur les liens entre la nutrition, la sensibilité au stress et les fonctions cognitives tout au long de la vie.
