L’inflammation de bas grade correspond à un mécanisme physiopathologique intracellulaire à bas bruit, asymptomatique et chronique, faisant le lit de ce que les anglosaxons appellent « l’inflammaging » ou vieillissement dû à cette inflammation.
Conséquences d'une inflammation de bas grade
Ce phénomène chronique entraîne des dommages cellulaires, tissulaires, organiques et fonctionnels aboutissant à une athérosclérose, une résistance à l’insuline avec état pré-diabétique ou une neuroinflammation, mises en cause dans le vieillissement, mais aussi dans le baby-blues ou autres syndromes dépressifs.
Les marqueurs de l'inflammation de bas grade
Les marqueurs dont nous disposons pour évaluer cette inflammation de bas grade sont la CRP ultrasensible, le profil des acides gras érythrocytaires, permettant de calculer des rapports tels que le rapport oméga 6/oméga3 ou acide arachidonique/acide eicosapentanoïque (déséquilibre en faveur de la voie pro-inflammatoire), l’homocystéine (inflammation vasculaire), ou des cytokines telles que l’IL-1 bêta ou l’IL-6.