Qu'est-ce que l'hyperperméabilité intestinale ?
Dans l’intestin, les entérocytes sont physiologiquement jointifs, notamment grâce aux jonctions serrées. Si la jonction est ouverte, à la faveur de différents éléments telle qu’une infection, la prise de certains médicaments comme des antibiotiques ou des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), une alimentation de mauvaise qualité ou mal mastiquée, une infection, le stress, la gliadine du gluten…, des fragments alimentaires mal digérés peuvent passer dans la circulation, entraînant une réaction immunitaire génératrice de complexes immuns susceptibles de migrer dans tout l’organisme pour aller se déposer à distance (peau, articulations, système nerveux…).
Les conséquences d'une hyperperméabilité intestinale
Le fait que les entérocytes soient disjoints perturbe également l’absorption physiologique des nutriments et peut provoquer des carences ou des déficits.
Enfin, l’hyperperméabilité intestinale entraîne une dysbiose (altération du microbiote) à l’origine de troubles digestifs et peut notamment être à l’origine d’une candidose chronique.
Les marqueurs biologiques dont nous disposons pour évaluer ce phénomène sont des marqueurs d’inflammation, des marqueurs d’hyperperméabilité intestinale comme la zonuline et des marqueurs de dysbiose avec la sérologie Candida.