Dysfonctionnements thyroïdiens et grossesse | Eurofins Biomnis

Au cours de la grossesse, l’axe hypothalamo-hypophyso-thyroïdien s’adapte aux changements de la physiologie maternelle et aux besoins du fœtus. On estime que l’activité de la thyroïde augmente d’environ 50 % pour couvrir ces besoins. Mais les dysfonctionnements thyroïdiens sont fréquents et peuvent entraîner des conséquences graves pour la mère et le fœtus. D’où l’intérêt d’une évaluation de la fonction thyroïdienne chez la femme enceinte.

L’HAS a récemment émis des recommandations à ce sujet.

Les dysfonctionnements thyroïdiens au cours de la grossesse peuvent être classés selon trois critères :

  • le statut hyper ou hypothyroïdien, défini par la concentration sérique en TSH,
  • le caractère clinique (avéré) ou subclinique (fruste), défini par le tableau clinique et la concentration sérique en T4L,
  • l’étiologie auto-immune, définie par la présence d’auto-Ac anti-thyroperoxydase (TPO), anti-thyroglobuline (anti-Tg) ou anti-récepteur à la TSH (TSHr ou TRAK).

Une collaboration étroite est nécessaire entre les gynécologues, les obstétriciens, les sages-femmes et les endocrinologues pour le dépistage et la prise en charge d’une hypothyroïdie ou d’une hyperthyroïdie, avant et au cours d’une grossesse spontanée ou par procréation médicalement assistée.

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