Effets physiologiques de la prolactine
La prolactine participe principalement à la lactogenèse. Elle module également la pulsatilité de la sécrétion de GnRH
La PRL agit directement par fixation sur son récepteur, au niveau de ses tissus cibles, le sein, l’hypophyse, le foie, le rein, la prostate. Physiologiquement, elle contribue au développement de la glande mammaire et à la préparation de la lactation pendant la grossesse (sa concentration sérique est multipliée par un facteur 5 à 20 en fin de grossesse ; de fait, il convient d’attendre 6 à 9 mois après la fin de l’allaitement avant de doser la PRL).
Elle agit également sur la pulsatilité de la sécrétion de Gn-RH (gonadotropin realeasing hormone). C’est pourquoi les hyperprolactinémies induisent une hypogonadisme, par altération de la sécrétion pulsatile de GnRH, entraînant un défaut de stimulation de la synthèse de LH et FSH.