Traitement d’une hyperprolactinémie – Eurofins Biomnis

Le traitement d’un adénome à prolactine est médical ou chirurgical

Traitement des prolactinomes

Le traitement de première intention est médicamenteux, par agoniste dopaminergique : bromocriptine (Parlodel®), quinalogide (Noprolac®), cabergoline (Dostinex®). Habituellement, la PRL se normalise en quelques semaines à plusieurs mois.

Un traitement chirurgical est indiqué en seconde intention, en cas d’intolérance ou de résistance au traitement médicamenteux ou s’il existe une sécrétion mixte PRL-GH.

Lorsque l’hyperprolactinémie est « factice » : due à une prise médicamenteuse ou à une macroprolactine

Hyperprolactinémie médicamenteuse

Les agonistes dopaminergiques ne doivent pas être utilisés car ils sont souvent inefficaces voire dangereux. Si possible, il convient d’interrompre le médicament à l’origine de l’hyperprolactinémie et de le remplacer par une substance non hyperprolactinémiante. Sinon, un traitement symptomatique par un oestrogène ou un oestro-progestatif (à visée substitutive/contraceptive) peut être proposé pour corriger l’hypooestrogénie.

Macroprolactinémie

Pas de traitement.

L’hyperPRL est une situation fréquente dont il faut toujours confirmer la réalité par un deuxième dosage, si possible dans un autre laboratoire. Il convient d’évoquer en premier lieu une grossesse et une prise médicamenteuse, connaître les symptômes et circonstances ayant motivé le dosage, savoir évoquer la possibilité d’une macroprolactinémie.

Un dialogue entre cliniciens et biologistes est indispensable pour une confrontation critique du dosage aux données cliniques et à l’imagerie.

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